La maison de Sarrajolle

Et voilà! première incursion dans la littérature « blanche »…

La maison de Sarrajolle raconte comment un jeune homme en perte de repères retrouvera un sens à son existence à travers l’histoire des anciens habitants d’une demeure abandonnée.
Après avoir passé plus de dix-huit mois sur des navires humanitaires au large de l’Afrique, Daniel Lanbil revient dans le Gers à Sarrajolle, son village natal. En se promenant au hasard dans la bourgade, le jeune homme tombe sur la poignée rouillée d’une vieille épée gisant dans une maison abandonnée. D’abord curieux à propos de cet objet, il va se lancer à la poursuite de l’histoire des anciens habitants de cette maison. Au cours de sa reconstitution de l’histoire de ce bâtiment, il va croiser la famille Médicis, le pape Clément XI, le cousin de d’Artagnan… sans compter ses nouveaux collègues dans le magasin de bricolage au sein duquel il trouve un emploi de manutentionnaire. L’histoire de cette rapière l’emmènera à la rencontre de personnages disparus naviguant entre Bordeaux et Terre-Neuve pour éviter de participer à la traite négrière. Épaulé par la compagnie de ses nouveaux amis, il dirigera sa vie sur les traces de leur histoire et des échos qu’elle a dans le présent. En s’appuyant sur elle, il parviendra à se retrouver.
Ce roman illustre la façon dont l’Histoire peut résonner dans le présent et le mettre en perspective. Jouant sur deux temporalités qui se superposent au fur et à mesure que le récit avance, il souligne les similitudes et la fraternité qui peuvent exister entre les êtres humains au-delà des cultures et des époques.

L’ombre d’Atlas

L’ombre d’Atlas, premier volet des chroniques des Douze Terres est disponible aux éditions du Net!

Les chroniques démarrent, plus de matériel viendra bientôt par l’intermédiaire de ce site.

Situé dans la période la plus reculée de cette histoire, le premier récit pose les fondations d’un tryptique composé de volumes indépendants et complémentaires. Voilà une présentation plus complète:

Et voici le premier chapitre en intégralité, pour vous faire une idée.

Reflets

« Reflets » est paru en 2002, aux éditions associatives Clapas (disons, à compte d’auteur à peu de choses près contrairement à « Dieu, la Terre, un café et l’addition » paru aux éditions Libre2Lire, 100% compte d’éditeur). Le recueil est aujourd’hui épuisé.

Un extrait de cette première parution:

Libertalia.
Le sang des marins se mêlait
Aux larmes, à l’horreur et aux cris
Les flots rouges à peine quittés
Déjà le drapeau noir flottait
“ Victoire! ” Misson, Carracioli
Fils de Provence et d’Italie
Ont guidé ton bois fatigué
Vers une Terre d’utopie

Libertalia, Terre d’espoir
Les pas encore de tes mutins
Font trembler du soir au matin
Les eaux bleues de Madagascar

Méprisant le suaire et la faux
Les lys, les roses déchargés
Le bleu du ciel, le noir de l’eau
Comme un hymne à la liberté
Un jour salé comme les larmes
Comme le sang au bout des armes
Ainsi naîtra, morbide gloire
La terreur de leurs crânes noirs

Libertalia, Terre d’espoir
Les pas encore de tes mutins
Font trembler du soir au matin
Les eaux bleues de Madagascar

Les vagues se sont refermées
Sur les sillons des rêves pirates
De nouveau les bourgeois s’empâtent
Dans les festins de leurs palais
La poussière des drapeaux barbares
Nous pourrons bien la balayer
Quand nous voudrons aller chercher
Les songes des utopies noires

Libertalia, Terre d’espoir
Les pas de tes nouveaux mutins
Feront trembler soir et matin
Les eaux bleues de Madagascar